Plaques commémoratives du conseil manitobain du patrimoine

Gare du Canadien Pacifique de La Rivière
(Musée Archibald)
SE 17-4-9 O, près de La Rivière,
M.R. de Pembina

Gare du Canadien Pacifique de La Rivière (Musée Archibald)
Date de désignation : le 18 avril 1994
Autorité responsable de la désignation : M. Harold Gilleshammer,
ministre de la Culture, du Patrimoine et de la Citoyenneté
Propriétaire actuel : propriété privée

En 1883, le Canadien Pacifique achevait la construction de sa voie ferrée principale à travers le Manitoba. Quelques années plus tard, le besoin de lignes affluentes pour desservir les collectivités agricoles de plus en plus prospères s’est fait sentir. En 1898, une ligne menant aux montagnes Pembina a été construite, avec une gare à La Rivière. Le C.P., comme les autres compagnies de chemin de fer, construisait toujours ses gares à des endroits précis le long du chemin de fer, généralement à intervalle de 12 kilomètres (7 miles). Il s’agissait en effet de la distance que pouvait raisonnablement parcourir en une journée un fermier tirant une charrette remplie de grain à l’aide d’un équipage de bœufs ou de chevaux. Au tournant du siècle, La Rivière était devenu un centre important de distribution du grain. Pour répondre aux nouveaux besoins associés au transport du grain et aux besoins d’une briqueterie voisine, la gare a été agrandie en 1908; on y a ajouté une rotonde en 1908 (démolie dans les années 1960) et un bâtiment de pompes.

Le C.P. avait adopté un système standardisé pour la conception de tous ses édifices. Les gares de « première classe », dont la vaste conception était unique, étaient situées aux emplacements les plus importants, tandis que les gares de « troisième classe » se trouvaient dans les centres de distribution plus modestes comme La Rivière. Quelle que soit sa taille, chaque gare était conçue avec élégance, afin d’être un premier arrêt marquant dans une nouvelle collectivité de la province.

Cette gare est le seul exemple encore présent au Manitoba d’un des plans standard, caractérisé par un toit mansardé, inspiré d’un courant français populaire dans la province entre 1880 et 1890.