Statistiques
Sortie Rapide
  • Au Canada, les femmes risquent davantage d’être victimes de crimes violents, y compris d’agressions sexuelles et d’autres formes de violence sexuelle, que les hommes (Statistique Canada).
  • D’après Statistique Canada, les taux d’agressions sexuelles sont restés stables au cours des 25 dernières années (contrairement à d’autres formes de violence fondée sur le sexe, qui ont légèrement baissé au cours de la même période).
  • Selon des données autodéclarées de 2014, 87,4 % des agressions sexuelles étaient commises contre des femmes (37 pour 1 000 personnes). Source : La victimisation criminelle au Canada, 2014 (Statistique Canada)
  • Le principal facteur de risque de la violence sexuelle est d’être une femme ou une fille ou d’être perçue comme féminine. Les autres facteurs de risque incluent : l’âge, l’origine ethnique (p. ex.,  les femmes autochtones sont plus susceptibles d’être victimes de violence sexuelle que les femmes non autochtones), le fait de ne pas être marié, la région géographique, particulièrement les personnes vivant dans une petite ville ou une région rurale et les personnes ayant une incapacité mentale ou physique. Source : Fondation canadienne des femmes - Les faits à propos de la violence
  • Selon les données déclarées par la police, les femmes sont plus souvent blessées que les hommes lors d’une agression sexuelle, 25 % du temps comparativement à 15 %. Source : Mesure de la violence faite aux femmes : tendances statistiques - Principales constatations
  • Les attouchements sexuels sans consentement demeurent la forme la plus courante d’agression sexuelle autodéclarée contre des femmes, suivis par les attaques de nature sexuelle : les attouchements sexuels sans consentement représentaient 81 % des incidents, alors que les 19 % restants étaient des attaques de nature sexuelle. Source : Mesure de la violence faite aux femmes : tendances statistiques - Principales constatations
  • Statistique Canada - Enquête sociale générale 2014 indique que 95 % des agressions sexuelles n’ont pas été signalées à la police.
  • Au Canada, la très grande majorité des auteurs de violence contre les femmes et les jeunes filles sont des hommes. Le pourcentage est plus élevé pour les crimes de nature sexuelle. Cette tendance est similaire pour les données autodéclarées et celles déclarées par la police. Par exemple, les hommes étaient responsables de 94 % des agressions sexuelles autodéclarées en 2014, comparativement à 86 % des incidents violents. La victimisation criminelle au Canada, 2014 (Statistique Canada)
  • Les lieux les plus communs pour les agressions sexuelles de nature générale (à la fois pour celles autodéclarées et celles déclarées par la police) sont des établissements commerciaux, suivis par des résidences privées. Les agressions sexuelles de niveaux 2 et 3 sont plus susceptibles de se produire dans des résidences. Source : Dossier d’information : La violence à caractère sexuel faite aux femmes au Canada
  • Selon un sondage de 2015 commandé par la Fondation canadienne des femmes, seulement un Canadien sur trois sait ce que le consentement sexuel veut dire.
    • Presque tous les Canadiens (96 %) pensent que toutes les activités sexuelles devraient être consensuelles mais seulement un Canadien sur trois comprend ce que consentir veut dire.
    • Un Canadien sur cinq âgés de 18 à 34 ans pense que si une femme envoie une photo explicite par courriel ou par message texte, cela signifie toujours qu’elle consent à une activité sexuelle.
    • Un Canadien sur dix pense que consentir à une activité sexuelle n’est pas nécessaire entre conjoints ou partenaires à long terme.

*Remarque sur les statistiques : Selon la plus récente Enquête sociale générale (ESG) sur la victimisation effectuée en 2014 et fondée sur l’autodéclaration, seulement 5 % des agressions sexuelles dont sont victimes les Canadiens âgés de plus de 15 ans sont signalées à la police. (Statistique Canada) Il est donc important de prendre en compte les statistiques sur les agressions sexuelles (et autres formes de violence sexuelle) autodéclarées et celles déclarées par la police. Au Canada, les données nationales sur le taux de prévalence de la violence sexuelle contre les femmes au Canada proviennent de deux principales sources : l’Enquête sociale générale (ESG) et la Déclaration uniforme de la criminalité (DUC). L’ESG est une enquête sur la victimisation autodéclarée réalisée tous les cinq ans. La DUC est régulièrement mise à jour et ses données font l’objet d’une analyse annuelle. La DUC recueille les données déclarées par la police relativement à une gamme d’infractions criminelles.