Manitoba
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Un regard en arrière

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Liens entre la CBH et les Orcades

Aux XVIIIe et XIXe siècles, la Compagnie de la Baie d’Hudson (CBH) recruta bon nombre de ses fonctionnaires aux Orcades, un archipel comportant environ 64 îles situé au large de la péninsule nordest de l’Écosse.

La CBH embauchait principalement des Orcadiens car, pour reprendre les termes utilisés en 1794, ils « étaient plus sobres et malléables que les Irlandais, et acceptaient un salaire moins élevé que les Anglais ou les Irlandais ». En acceptant de travailler pour la Compagnie de la Baie d’Hudson, les jeunes hommes, dont bon nombre n’avaient que 14 ans, purent échapper non seulement à la misère noire dans laquelle ils vivaient, mais aussi au service militaire dans la Marine royale par l’enrôlement forcé.

En 1799, des 530 employés travaillant dans les postes de traite des fourrures de la CBH en Amérique du Nord, 416 (près de 80 %) venaient des Orcades.

La majorité des Orcadiens qui signèrent un contrat courant de cinq ans auprès d’un agent de la CBH au port de Stromness s’engagèrent à titre d’ouvriers et conservèrent leur poste durant toute leur carrière.

Au milieu du XIXe siècle, l’étroite relation qu’entretenait la CBH avec les Orcadiens commença à s’effriter. Toutefois, ce n’est qu’en 1891 que les navires de la CBH cessèrent finalement de mouiller l’ancre à Stromness lorsqu’ils étaient en direction de ce que les Orcadiens appelaient le « Nor’ Ouest ».

Au terme de leur contrat, de nombreux hommes rentrèrent aux Orcades tandis que d’autres s’établirent près de la rivière Rouge, épousèrent des Autochtones et fondèrent une famille. Les Canadiens d’origine orcadienne portent maintenant des noms tels que Sinclair, Flett, Spence, Sutherland et Isbister.

Recrutement de Kennedy