Archives de la Compagnie de la Baie d’Hudson – Sujets de recherche courants

Historique de HBC

Introduction

La Compagnie de la Baie d'Hudson (HBC) a été créée à une autre époque et dans un autre pays. Consultez le site Web de HBC pour vous renseigner sur son histoire.

HBC a été fondée le 2 mai 1670 lorsque le roi Charles a octroyé une charte à son cousin le prince Rupert et à ses associés. La charte a fait de HBC une personne morale. Plusieurs autres chartes, qui ont modifié la première, ont été octroyées depuis, la plus récente en 1970. Le nom complet de HBC est le suivant : Gouverneur et Compagnie des aventuriers d'Angleterre faisant commerce dans la Baie d'Hudson. Le gouverneur était le président; la Compagnie des aventuriers consistait en des actionnaires qui désiraient partir à l'aventure ou investir leur fonds. Les actionnaires étaient appelés propriétaires et leurs assemblées, cours générales. Ils élisaient le gouverneur, le sous-gouverneur et le comité (conseil d'administration). HBC était établie en tant que société par actions et la permission du Gouverneur et du Comité étaient nécessaires pour vendre des actions. Une réorganisation importante a lieu en 1863, et HBC est financée par des actions vendues publiquement sur le marché libre.

La Charte de 1670 a fait des membres de la Compagnie de la Baie d'Hudson les « Seigneurs et maîtres véritables et absolus » de la Terre de Rupert, la grande zone de drainage du basin de la baie d'Hudson. Cela correspond à peu près à un million et demi de miles carrés de régions de l'ouest et du nord du Canada, soit plus de 40 pour cent du pays actuel. Le roi Charles croyait qu'il avait le droit de donner ce territoire qui ne lui appartenait pas, parce qu'aucun autre monarque chrétien ne l'avait revendiqué.

Conformément à l'Acte de cession de 1869, HBC accepte de céder la terre de Rupert à la Couronne. En 1870, le territoire est incorporé au nouveau Dominion du Canada. En compensation, HBC reçoit une grosse somme d'argent et des avoirs fonciers importants.

De sa création en 1670 jusqu'en 1870, HBC était principalement axée sur le commerce des fourrures. La gamme de ses activités s'est considérablement élargie par la suite alors qu'elle tirait profit de nouvelles possibilités. En ce début de 21e siècle, HBC est mieux connue comme entreprise de commerce de détail.

Bien que HBC ait changé au fil des ans, son histoire est faite de continuités. Ce sont ces continuités qui font de ses archives de si riches ressources.

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Commerce

Plus que tous autres, ce sont les documents sur le commerce des fourrures qui attirent les recherchistes aux Archives de la Compagnie de la Baie d'Hudson. La Compagnie de la Baie d'Hudson (HBC) a participé à ce commerce polyvalent dès le voyage du Nonsuch en 1668 jusqu'à la vente de sa section chargée des magasins du Nord et des ventes de fourrures, en 1987 et 1988. HBC exploitait des postes et des organismes de commerce de fourrures de Terre-Neuve à l'Isle de Vancouver et du Saint-Laurent à l'Arctique. Au cours des années 1800, elle a également fait du commerce avec le nord-ouest du Pacifique américain; il se peut que ses expéditions dans le Snake Country soient allées aussi loin au Sud que le territoire espagnol, dans ce qui est aujourd'hui le Texas. Elle avait également des postes en Alaska et à Hawaï. Au cours des 1920, HBC avait des postes en Extrême-Orient russe.

Le commerce des fourrures a amené HBC en rapport avec divers peuples. Elle a fait du commerce avec les peuples autochtones d'Amérique du Nord qui lui ont appris beaucoup sur le pays. De nombreux commerçants de fourrures avaient des femmes et des familles autochtones. HBC avait également des rapports avec d'autres compagnies de commerce de fourrures comme la Compagnie du Nord-Ouest, la American Fur Company, la Russian American Company et les Frères Revillon.

Le commerce de fourrures étant l'échange de marchandises contre des fourrures, il ne faut pas oublier le rôle essentiel joué par les animaux à fourrure. Le commerce de fourrures mettait également HBC en rapport avec les fournisseurs de marchandises et les acheteurs de fourrures. Au cours des années 1900, HBC a commencé à vendre en consignation des fourrures du monde entier en plus des fourrures recueillies dans ses postes. Elle devint l'une des plus grandes maisons de ventes aux enchères de fourrures du monde, ayant pour seul rival le gouvernement soviétique.

L'année 1870 est une année décisive de l'histoire de HBC. L'incorporation de la Terre de Rupert au nouveau dominion du Canada signifie que HBC a dû s'adapter, la colonisation agricole ayant commencé à transformer l'ouest du Canada. Les magasins de détail de HBC ont commencé à apparaître dans les villes et les villages des Prairies et de la Colombie-Britannique, ce qui les a fait connaître comme « Les grands commerces du grand Ouest ». Des années 1960 au début des années 1990, HBC s'est établie dans le reste du Canada en acquérant d'autres commerces de détail comme Morgans, Freimans, Zellers, Simpsons, Towers et Woodward's. Le commerce de gros et la vente d'alcool par correspondance durant la prohibition ont été d'autres entreprises de HBC au 20e siècle.

HBC a également pris part à la vente de terres agricoles et de parcelles urbaines. Les droits minéraux de ses biens-fonds dans tout l'Ouest lui ont permis de prendre part au commerce du pétrole, qui a duré des années 1920 aux années 1980.

Pendant la Première Guerre mondiale, HBC a été la principale agence maritime et d'approvisionnement des gouvernements de la France, de la Belgique, de la Russie et de la Roumanie. Les " affaires du gouvernement français ", comme on les appelait à l'époque, étaient d'une telle ampleur que HBC a dû créer une filiale, la Bay Steamship Co. Ltd., pour s'occuper de sa flotte marchande. Au cours des années 1920, HBC a participé à toute une gamme d'entreprises improbables - troupeaux de rennes, saumons surgelés, voire films comiques.

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Déplacements

Le commerce des fourrures a relié la Grande-Bretagne à l'Amérique du Nord, grâce, à l'origine, à des vaisseaux de bois. La Compagnie de la Baie d'Hudson (HBC) a été créée après que le voyage en 1668 du Nonsuch ait démontré la faisabilité commerciale des voyages en voilier afin se rendre à la baie d'Hudson, en passant par le détroit d'Hudson, en vue d'y acquérir des fourrures. Les voyages maritimes sont demeurés une importante partie de la vie de HBC jusqu'à la vente de son dernier vaisseau, le MS Kanguk, en 1987. Au cours des années 1800, les vaisseaux de HBC se sont rendus jusqu'à la côte ouest de l'Amérique du Nord, en passant par le cap Horn; au cours des années 1900, ils ont navigué jusqu'à l'Arctique canadien et à l'Extrême-Orient russe. Pendant la Première Guerre mondiale, HBC, en tant qu'agence maritime et d'approvisionnement de la France et d'autres gouvernements alliés, a exploité une flotte marchande importante.

Les voyages à l'intérieur des terres sur le continent nord-américain ont permis d'effectuer la liaison entre les postes de commerce de fourrures qui étaient éloignés les uns des autres. Les hommes de HBC et leurs familles se déplaçaient à pieds, en raquettes, à cheval et en traîneaux à chiens. Divers véhicules marins - canoës, barges d'York, vapeurs à une roue - faisaient la navette sur les voies fluviales. HBC a acquis son premier aéronef en 1939.

Certains commerçants de fourrures voyageaient dans un territoire qui était nouveau pour les Européens, mais, bien sûr, connu des Autochtones. Cela transformait ce qui était essentiellement un voyage d'affaires en un voyage d'exploration. Des hommes comme David Thompson, Samuel Hearne, Philip Turnor et Peter Fidler sont devenus des explorateurs et des cartographes bien connus

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Peuplement

La Compagnie de la Baie d'Hudson (HBC) a joué un rôle important dans le peuplement et le développement urbain de l'ouest du Canada. En 1811, elle octroyait un vaste domaine dans le bassin Assiniboine à l'un de ses actionnaires contrôlants, le comte de Selkirk (1771-1820). Le comte de Selkirk était un noble écossais qui désirait établir les Highlanders déplacés sur les terres fertiles se trouvant au confluent des rivières Rouge et Assiniboine, maintenant le site de Winnipeg. HBC prit le contrôle de la Colonie de la Rivière-Rouge des héritiers de Selkirk en 1836 et continua de l'administrer jusqu'à ce que la Colonie de la Rivière-Rouge se joigne à la confédération canadienne en 1870.

Selon les termes de l'Acte de cession, entré en vigueur en 1870, HBC céda à la Couronne ses droits territoriaux sur la Terre de Rupert. En compensation, elle reçut des lots de terre autour de ses postes de commerce de fourrures. Certains de ces postes sont devenus des villes importantes comme Victoria, Edmonton et Winnipeg. HBC s'est vue également octroyée près de sept millions d'acres en terres agricoles dans la zone fertile des Prairies du Sud. Les ventes de terres agricoles et de parcelles urbaines ont été une partie importante de HBC pendant des décennies.

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Affaires

La Compagnie de la Baie d'Hudson (HBC) existe depuis cinq siècles - du 17e au 21e siècle - soit pendant le règne de 15 monarques, de Charles II à Elizabeth II. Elle a commencé à l'époque des vaisseaux de bois et de la plume d'oie. Le Gouverneur et le Comité de HBC envoyaient des ordres à leurs postes une fois par année lorsque leurs vaisseaux partaient au printemps. Ils recevaient leurs réponses à l'automne au retour des vaisseaux. HBC a continué ses activités pendant tous ces changements qui ont eu lieu en transports et en communications et qui nous ont donné un monde où il est quasiment possible de rester en contact avec n'importe qui, n'importe où et à n'importe quel moment.

Parmi tous ces changements, toutefois, certaines choses sont restées les mêmes. HBC a rassemblé des données sur les terres où elle faisait affaires et les personnes avec qui elle faisait du commerce. Elle se tenait au courant de ses finances. Elle investissait ses fonds. Elle consultait des avocats. Elle utilisait ce qu'elle avait appris de ses entreprises passées pour planifier son avenir. Elle recrutait ses employés qu'elle formait, motivait, récompensait et disciplinait. Elle luttait contre ses rivaux. Elle s'efforçait de maintenir des relations cordiales avec les gouvernements de Grande-Bretagne et du Canada. Elle cultivait ses relations avec le public et utilisait souvent son histoire à ces fins.

Et elle créait des documents.

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Données sur les fourrures et les animaux

Qu’existe-t-il comme documents importants sur la vente et l’acquisition des fourrures?

La Compagnie de la Baie d’Hudson a fait l’acquisition et la vente de fourrures pendant plus de trois siècles sur une grande partie de l’Amérique du Nord. Il existe de la documentation sur ces activités dans les Archives de la Compagnie, qui constituent une source précieuse pour l’étude des populations animales. Les deux pionniers de l’utilisation et de l’interprétation des documents de HBC à cette fin sont Charles Gordon Hewitt (1885-1920) et Charles Elton (1900-1991). Les documents qui racontent les fourrures sont notamment les suivants.

Documents du Gouverneur et du Comité :

Ces documents indiquent le type, la quantité et le prix des fourrures qui étaient expédiées à Londres pour y être vendues. Ils indiquent également le comptoir d’où partaient les fourrures d’après la marque de celui-ci. Par exemple, les initiales MR signifient que les fourrures étaient expédiées depuis Moose River, et YF depuis York Factory.

District Fur Returns:

District fur returns étaient conservés et compilés par l’administration centrale de chaque département de Rupert’s Land. Les administrations centrales de chaque district soumettaient des renseignements sur le type et la quantité des fourrures expédiées, ainsi que sur leur taille et leur poids. De plus, les relevés indiquent le nombre de fourrures qui étaient échangées à des postes particuliers dans les districts, pour chaque exercice de la Compagnie.

Parmi les autres documents portant sur les fourrures expédiées depuis York Factory, citons :

Relevés de postes de traite individuels :

Il est possible de consulter les relevés des fourrures recueillies aux postes dans les livres comptables établis par les postes et par l’administration centrale de chaque district. Pour certains postes, le décompte des fourrures figure aussi dans diverses séries de documents variés.

Les livres comptables des postes sont organisés par ordre chronologique plutôt que par type de livre. Les documents relatifs aux fourrures portent divers noms, notamment Fur Returns, Fur Packing Accounts et Fur Receipt Books.

Pour la période 1925-1931, les relevés de chaque poste de traite figurent dans les annexes qui accompagnent les séries intitulées Fur trade accounts sent to the Governor and Committee. Pour les années 1932-1950, ils figurent dans les séries intitulées Fur Trade Department history record sheets (summarized accounts).

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Est-ce que je peux trouver d’autres renseignements dans des livres et articles?

  • Elton, Charles. Voles, Mice and Lemmings: Problems in Population Dynamics. The Clarendon Press: Oxford, 1942.
  • Elton, Charles, with Mary Nicholson. “The ten-year cycle in numbers of the lynx in Canada.The Journal of Animal Ecology, Vol. 11, No. 2, Nov. 1942.
  • Hammond, Lorne. “Any Ordinary Degree of System”: The Columbia Department of the Hudson’s Bay Company and the Harvesting of Wildlife, 1825-1849. Master’s thesis, University of Victoria, 1988.
  • Hewitt, C. Gordon. The Conservation of the Wild Life of Canada. Charles Scribner’s Sons: New York, 1921.
  • Morton, Anne. “Charles Elton and the Hudson’s Bay Company”. The Beaver, Spring 1985: 22-29.

* Nota : Beaucoup de ces publications sont dans la Bibliothèque des Archives.

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Ventes des terres agricoles de HBC

Quelles terres possédait la Compagnie de la Baie d’Hudson?

La Compagnie de la Baie d’Hudson a cédé ses droits territoriaux à la Terre de Rupert pour que la région puisse faire partie du nouveau Dominion du Canada. En vertu de Deed of Surrender, qui est entré en vigueur en 1870, HBC a reçu en compensation 300 000 livres, des terres autour de ses postes de traite, jusqu’à concurrence de 50 000 acres, et 1/20e de la « zone fertile » du sud des Prairies.

Ces terres ont été accordées à la Compagnie de la Baie d’Hudson selon un plan quadrillé. L’ Acte des terres fédérales de 1872 prévoyait le transfert à la Compagnie de toute la section 8 de chaque township, de toute la section 26 de chaque township dont le numéro était divisible par cinq, ainsi que de la moitié sud et du quart nord-ouest de la section 26 de tous les autres townships. Dans les townships où le gouvernement fédéral avait besoin des terres pour ses propres besoins, il a donné à HBC des sections autres que les sections 8 et 26. Les terres qui n’étaient pas allouées à HBC restaient des terres de la Couronne que le gouvernement fédéral devait administrer.

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Qu’est-ce que le système d’arpentage des terres fédérales?

L’arpentage est basé sur un système de townships carrés qui sont composés de 36 sections chacun. Chaque section est divisée en quarts, désignés par les abréviations NW (nord-ouest), NE (nord-est), SW (sud-ouest) et SE (sud-est). Les townships sont numérotés vers le Nord à partir du 49e parallèle, qui constitue la frontière entre l’Ouest canadien et les États-Unis. Les rangs sont numérotés vers l’Ouest à partir des méridiens, qui vont vers le Nord depuis la frontière. Le méridien principal est situé juste à l’ouest de Winnipeg. Le cinquième traverse la ville de Calgary. Sachez qu’il existe aussi, au Manitoba, des rangs numérotés vers l’Est à partir du méridien principal. Par exemple, la description légale SW8-10-3 WPM représente le quart sud-ouest de la section 8 dans le township 10 du rang 3 à l’ouest du méridien principal.

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Comment puis-je faire des recherches dans les registres fonciers de la Compagnie de la Baie d’Hudson?

Il faut connaître la description légale du terrain avant de pouvoir faire des recherches dans les registres fonciers de HBC.

Lorsque vous possédez ce renseignement, vous pouvez faire des recherches sur les terres de HBC dans la série intitulée Registers of Hudson’s Bay Company land, 1873-ca. 1961. Ces documents contiennent des détails sur les terres qui ont été vendues ou cédées par HBC, ou dont la Compagnie s’est dépossédée autrement, y compris les numéros de contrat ou de transfert, qui sont nécessaires pour trouver d’autres documents sur des terres particulières.

Faites des recherches dans Keystone pour savoir où se trouve le registre qui renferme le bien foncier que vous recherchez :

  1. Saisissez Registers of Hudson’s Bay Company land dans la recherche par mot-clé.
  2. Parmi les résultats de la recherche, sélectionnez Descriptions of Archival Records.
  3. Sélectionnez la série Registers of Hudson’s Bay Company land, 1873-ca.1961.
  4. Faites défiler le document descriptif vers le bas et cliquez sur « View an online list of these records » pour voir la liste des registres. Les registres sont organisés par rang, d’Est en Ouest. Les 17 premiers volumes de cette série couvrent une région allant du township 1, rang 1, à l’est du méridien principal, au township 35, rang 24, à l’ouest du cinquième méridien. Les volumes 18 et 19 énumèrent les sections « supplémentaires », c’est-à-dire les sections autres que la 8e et la 26e.
  5. Sélectionnez le registre qui correspond à la région dans laquelle se situe le terrain que vous recherchez et prenez note du code d’emplacement (location code).

Une fois que vous disposez des renseignements sur l’emplacement et les commandes, contactez les Archives de la Compagnie de la Baie d’Hudson pour consulter les documents.

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Comment puis-je faire des recherches sur les farm land agreements de la Compagnie de la Baie d’Hudson?

Les documents de la série Hudson’s Bay Company farm land agreements, 1879-1961, comportent le nom, l’adresse et le métier des personnes qui ont acheté des terres agricoles à la Compagnie de la Baie d’Hudson, ainsi que les détails de la vente. Ils sont classés par numéro de contrat et non pas par description légale. Il n’existe pas d’index de noms pour les personnes qui ont signé les contrats. Pour trouver une entente sur les terres agricoles, vous devez d’abord trouver le numéro de contrat en cherchant dans la série Registers of Hudson’s Bay Company land.

Une fois que vous connaissez le numéro de contrat, vous pouvez faire une recherche dans Keystone pour savoir où se trouve le fichier qui renferme éventuellement l’entente en question :

  • Saisissez Hudson's Bay Company farm land agreements dans la recherche par mot-clé.
  • Parmi les résultats de la recherche, sélectionnez Descriptions of Archival Records.
  • Sélectionnez la série Hudson's Bay Company farm land agreements, 1879-1961.
  • Faites défiler le document descriptif vers le bas et cliquez sur View an online list of these records pour voir la liste des fichiers.
  • Sélectionnez le fichier qui comporte le numéro de contrat que vous recherchez et prenez note du code d’emplacement (location code).

Une fois que vous disposez des renseignements sur l’emplacement et les commandes, contactez les Archives de la Compagnie de la Baie d’Hudson pour consulter les documents.

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Comment puis-je faire des recherches sur les transferts de terres?

Un transfert de titre foncier établit officiellement la transmission d’une terre dont la Compagnie de la Baie d’Hudson était légalement propriétaire à un autre propriétaire. Pour chercher un transfert, vous devez d’abord trouver le numéro et la date de ce transfert en cherchant dans la série Registers of Hudson’s Bay Company land. Le numéro et la date du transfert se trouvent dans ces registres dans la rubrique Final Disposition.

Avant août 1893, les transferts sont consignés dans les séries de documents intitulées Fair copies of the Governor and Committee minutes et Foul copies of the Governor and Committee minutes. La date du transfert correspond à la date de la réunion du comité au cours de laquelle le titre a été officiellement transféré au nouveau propriétaire.
De août 1893 jusqu’en 1922, le transfert de titre est consigné dans la série de documents intitulée Hudson’s Bay Company deed copy books, 1893-1922. Après 1922, il est enregistré dans la série Duplicates of Hudson’s Bay Company land conveyances, 1922-1967. Dans certains cas, il faut parfois consulter les fiches de comptes (ledger cards)dans la série Record of payments for Hudson’s Bay Company land sales and leases, 1921-1961, pour trouver le numéro d’un transfert dans les doubles (Duplicates).

Dans les Registers of Hudson’s Bay Company land, les entrées incluent souvent une référence à la série dans laquelle le transfert a été consigné. Par exemple, l’entrée « DB1 F.312 » renvoie au premier Deed Book et à la page sur laquelle elle figure, soit le numéro de folio (ou feuille) 312. Notez que les Hudson’s Bay Company deed copy books et les Duplicates of Hudson’s Bay Company land conveyances étaient considérés à une époque comme faisant partie d’une seule série et que les volumes étaient numérotés consécutivement. Une référence à DB21 représente le premier volume des Duplicates, et ainsi de suite.

Pour trouver les transferts de titres fonciers, faites des recherches dans Keystone afin de trouver les séries appropriées mentionnées ci-dessus et consultez les listes pour trouver l’emplacement du document qui mentionne le transfert que vous recherchez.

Une fois que vous disposez des renseignements sur l’emplacement et les commandes, contactez les Archives de la Compagnie de la Baie d’Hudson pour consulter les documents.

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Dossiers des employés

Avez-vous des documents sur les employés de HBC?

Les Archives de la Compagnie de la Baie d’Hudson constituent une excellente source de renseignements pour ceux et celles qui font des recherches sur les personnes ayant à un moment ou à un autre travaillé pour la Compagnie. Selon la période et le lieu de travail, les chercheurs trouvent parfois divers renseignements sur certains employés, notamment l’âge, la paroisse d’origine, les lieux où ils furent employés, le poste occupé et même, à l’occasion, des photographies. Il ne faut toutefois pas oublier que les dossiers créés par HBC correspondent à ses activités commerciales et donc, que les renseignements personnels sont généralement limités.

Il est possible de trouver des descriptions de divers types de documents concernant les employés de HBC dans Keystone. Bon nombre de ces documents peuvent être empruntés sur microfilm et commandés grâce à notre Programme de microfilms.

Faites des recherches dans Keystone pour en apprendre davantage sur les documents qui renferment des renseignements sur les employés de HBC. Exemples de documents :

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Avez-vous des documents sur les employés de la Compagnie du Nord-Ouest?

Oui, les Archives de la Compagnie de la Baie d’Hudson renferment également quelques documents de l’ancienne Compagnie du Nord-Ouest, qui a fusionné avec HBC en 1821.

Voici quelques exemples de documents comportant des renseignements sur les employés de la Compagnie du Nord-Ouest :

Cherchez « North West Company » dans Keystone pour trouver des documents créés par la Compagnie du Nord-Ouest ou à son sujet. Les documents pouvant être empruntés sur microfilm peuvent être commandés grâce à notre Programme de microfilms. Les numéros de bobines sont inclus dans les descriptions de documents qui figurent dans la base de données Keystone.

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Avez-vous des documents portant sur les employés des magasins La Baie, Zellers ou Simpsons?

Les Archives de la Compagnie de la Baie d’Hudson ne tiennent pas de dossiers d’anciens employés de Zellers ou de Simpsons, et les renseignements concernant les employés de La Baie sont très limités. Le seul grand magasin pour lequel les Archives possèdent des dossiers d’emploi est La Baie au centre-ville de Winnipeg.

Certains renseignements portant sur les employés de grands magasins peuvent figurer dans les bulletins d’information (staff newsletter) pour employés qui étaient publiés par le gouverneur et le comité, le comité canadien, Zellers, et bon nombre des magasins individuels La Baie. Entrez « staff newsletter » comme termes de recherche dans la base de données descriptive des archives Keystone (en anglais seulement) afin de voir les bulletins accessibles et ajoutez le nom d’une ville si vous désirez limiter votre recherche à une certaine zone géographique.

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Comment puis-je rechercher des gens dans les Archives de la Compagnie de la Baie d’Hudson?

Vous pouvez commencer en effectuant une recherche par mot-clé (keyword search) dans la base de données descriptive des archives Keystone en entrant le nom de la personne sur laquelle vous faites votre recherche. Une recherche par mot-clé vous aidera à trouver certains types de documents portant sur les employés, comme des testaments d’officiers ou de servants et certains dossiers d’employés du 20e siècle. Vous pourriez aussi trouver des documents créés par une personne lorsqu’elle était employée par la Compagnie, comme des journaux de poste ou des lettres. D’autres descriptions de documents pourraient nommer certaines personnes, même si elles n’étaient pas l’auteur du document. Dans plusieurs de ces cas, le nom de la personne pourrait ne pas figurer dans le titre du document, mais dans d’autres parties de la description ou de la liste (auteur, personnes clés, notes, légendes de photos, etc.). N’oubliez pas de regarder les listes (Listings) et les descriptions des documents d’archives dans les résultats de recherche.

De nombreux documents de la Compagnie de la Baie d’Hudson comprennent des renseignements sur les employés qui ne font pas partie des descriptions de la base de données Keystone. Dans certains cas, ces documents ont été indexés ou les renseignements sont résumés ailleurs. Vous pouvez essayer de faire une recherche dans les répertoires de noms et les feuillets biographiques des Archives de la Compagnie de la Baie d’Hudson, mais sachez que ces ressources ne comprennent pas tous les anciens employés de la Compagnie.

Si vous ne trouvez pas la personne que vous cherchez à l’aide des méthodes ci-dessus, il se peut qu’il y ait tout de même des renseignements à son sujet dans les documents des Archives. Faites une recherche dans Keystone afin d’en savoir plus sur les documents portant sur les employés de HBC et de la Compagnie du Nord-Ouest. Certaines séries pouvant vous aider sont indiquées dans les sections ci-dessus, mais ces listes ne sont pas exhaustives.

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Existe-t-il d’autres documents?

Oui, les chercheurs devraient noter que les documents créés dans les postes de traite et les magasins (surtout les livres de comptes) peuvent également renfermer de précieux renseignements au sujet des employés. Il est possible de chercher ces documents dans les archives Keystone en faisant porter la recherche sur le nom des postes où la personne recherchée a peut-être travaillé. Les documents pouvant être empruntés sur microfilm peuvent être commandés grâce à notre Programme de microfilms. Les numéros de bobines sont inclus dans les descriptions de documents qui figurent dans la base de données Keystone.

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Statut d'Indien

Est-ce que les Archives de la Compagnie de la Baie d’Hudson peuvent fournir la preuve du statut d’Indien?

Nous ne pouvons pas fournir de renseignements sur les questions portant sur le statut des personnes. Pour vous informer sur le statut d’Indien, veuillez communiquer avec Affaires autochtones et du Nord Canada.

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Jetons du commerce des fourrures – Monnaie d’échange de HBC

Que sont les jetons du commerce des fourrures?

Les jetons de commerce constituèrent la première monnaie qui servit au commerce des fourrures. Les plus anciens étaient en bois, en ivoire ou en coquillage. Ils avaient une valeur fixe et servaient de reçus que l’on remettait aux trappeurs en échange de fourrures. Les trappeurs échangeaient les jetons contre des marchandises et des fournitures au poste de traite. La norme utilisée pour fixer la valeur unitaire reposait sur la valeur courante des peaux de castor. Le castor fut la fourrure la plus recherchée et la plus répandue durant la majorité de l’époque de la traite des fourrures. La valeur unitaire correspondait à celle de la peau en excellent état d’un castor adulte et portait le nom de Made Beaver. (Les trappeurs utilisaient aussi le terme “skin”.) Le prix des marchandises échangées se calculait en Made Beaver (MB). Avec le temps, la valeur des peaux de castor elles-mêmes se calcula en Made Beavers de sorte que, par exemple, la valeur totale de plusieurs peaux de castor pouvait correspondre à celle d’un jeton de une MB.

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Que sont les jetons Brass Made Beaver?

Les premiers jetons Made Beaver en métal furent émis officiellement par la Compagnie de la Baie d’Hudson sous la direction de George Simpson McTavish, agent principal d’un poste de traite pour le Eastmain District entre 1860 et 1870 approximativement. En plus de promouvoir la notoriété de HBC, la circulation d’une monnaie uniforme au blason de la société permit à HBC de rationaliser les opérations à ses postes de traite. Autre avantage, comme il existait des jetons qui valaient une fraction de MB, on pouvait rendre la monnaie aux trappeurs.

Les jetons étaient en laiton. Ils étaient frappés des lettres HB (Hudson’s Bay Company), EM (East Main District) et MB (Made Beaver) et mentionnaient la valeur du jeton. En fait, au lieu des lettres MB, les jetons portaient les lettres NB par suite d’un défaut de fabrication de l’emporte-pièce. Le jeton portait au verso le blason de la Compagnie de la Baie d’Hudson. Au total, quatre pièces furent produites : 1 MB (30 mm), ½ MB (27 mm), ¼ de MB (25 mm) et 1/8 de MB (19 mm).

Jetons en laiton de une plue émis par HBC
Jetons en laiton de une plue émis par HBC
(HBCA 1987/363-M-39/5).

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Que sont les jetons Aluminum Made Beaver?

HBC émit d’autres séries de jetons Made Beaver, dont deux séries en aluminium introduites dans le Labrador District au début du XXe siècle. La première série fut émise en 1914 ou 1918 par Ralph Parsons, employé de HBC (plus tard Fur Trade Commissioner). Elle servait encore au début des années 1920. Outre la valeur du jeton, les mots Hudson’s Bay Company et Labrador District étaient frappés d’un côté. L’autre côté ne portait aucun signe ni aucune inscription. La seconde série fut introduite en 1923 ou 1924, par suite de la fusion du St. Lawrence-Labrador District en 1922.

Les jetons étaient en aluminium. D’un côté, ils étaient frappés des mots Hudson’s Bay Company et de la valeur du jeton. La valeur était répétée au verso et accompagnée des mots St. Lawrence Labrador District et des lettres MB (plue). Quatre séries de pièces furent produites : 1 MB (22 mm), 5 MB (25 mm), 10 MB (28 mm) et 20 MB (31 mm).

photo of 4 round aluminum tokens, in descending sizes and dominations, showing front and back of tokens
HBC aluminum trade tokens introduced in 1923 or 1924
(HBCA 1987/363-M-39/36)

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Que sont les jetons Aluminum Arctic Fox?

En 1946, HBC émit une nouvelle série de jetons de commerce basée sur le système monétaire décimal en vigueur dans le reste du pays au lieu du système de jetons de commerce en Made Beaver qui avait prévalu jusqu’alors pour la traite des fourrures. Cinq jetons dont la valeur était exprimée en cents et un sixième, valant une peau de renard arctique, furent émis. Le marché du castor était alors en chute; de plus, le renard convenait beaucoup mieux à l’Arctique, nouvelle plaque tournante de la traite des fourrures. Le trappeur apportait ses fourrures au poste. On en calculait la valeur en peaux de renard et on lui en remettait la contrevaleur en jetons carrés. On échangeait ceux-ci contre des jetons ronds, dont la valeur était exprimée en dollars, et le trappeur pouvait acheter (et non plus échanger) au poste les marchandises dont il avait besoin. Ce furent les derniers jetons de commerce qu’émit la Compagnie de la Baie d’Hudson.

Ces jetons étaient ronds. Ils étaient en aluminium épais et furent émis en cinq valeurs : 5, 10, 25, 50 et 100 cents. Ils mesuraient respectivement : 20 mm, 26 mm, 32 mm, 39 mm et 46 mm. Le sixième jeton, celui qui valait une peau de renard arctique, était carré. Il était frappé du chiffre 1 et mesurait 46 mm. Tous les jetons étaient frappés de leur valeur et des lettres HBC d’un côté. L’autre côté ne portait aucun signe ni aucune inscription.

photo of 6 Arctic aluminum tokens in different dominations and sizes
Arctic aluminum tokens in use from 1946 to 1961
(HBCA 1987/363-M-39/1)

La photo ci-dessus représente un exemple de jetons utilisés par HBC. Des particuliers et des postes de traite créèrent également leurs propres jetons. Par exemple, Ralph Parsons créa en 1909 une série de jetons faits de déchets de métaux et frappé à son nom. Des jetons Beaver Preserve furent émis par la Rupert’s House Beaver Preserve : un jeton par castor vivant enregistré. HBC émit des jetons de commerce pour d’autres fins que la traite des fourrures, par exemple à des fins commerciales dans les magasins de détail. D’autres sociétés que HBC mirent aussi en circulation des jetons pour la traite des fourrures. Les plus connus sont les jetons de 1820 pour la traite des castors, qu’émit la Compagnie du Nord-Ouest.

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Ventes d’alcool de la Compagnie de la Baie d’Hudson

Pouvez-vous me renseigner sur les ventes d’alcool de la Compagnie de la Baie d’Hudson?

La Compagnie de la Baie d’Hudson a participé au commerce et à la vente d’alcool pendant des siècles. La plus ancienne mention connue d’une expédition d’alcool vers l’Amérique du Nord concerne un colis de brandy français envoyé en 1692. D’autres documents mentionnent du scotch expédié dès 1701 et du rhum en 1775.

Dès le milieu des années 1890, la Compagnie de la Baie d’Hudson avait établi à Winnipeg, à Vancouver et à Victoria un commerce de gros vendant des articles de luxe de marque, notamment alcool, thé et café, cigarettes et tabac, et confiseries. Ces articles étaient vendus dans les magasins et les postes de traite des fourrures de la Compagnie, ainsi que dans certains hôtels et restaurants. D’autres détaillants les avaient également en stock dans des points de vente et des magasins généraux de petites villes partout au pays. De 1915 à 1935, date à laquelle fut créée la Wine and Spirit Division, les activités de vente d’alcool étaient dirigées par la division du commerce de gros, à Winnipeg. Hudson's Bay Co., Inc. était la filiale américaine de commerce de gros qui vendait l’alcool et d’autres produits aux États-Unis de 1925 jusqu’en 1976.

En outre, la Compagnie de la Baie d’Hudson embouteillait et vendait des produits d’alcool sous sa propre marque. À un moment donné, elle offrait une gamme complète de spiritueux - scotch, rye, brandy, rhum et gin. Voici certaines des marques qui ont appartenu à la Compagnie :

  • Scotch – Best Procurable, F.O.B. (Fine Old Blend), Royal Charter, 1670
  • Rye – Very Old, Special
  • Brandy – Three Star, Special, 50 Years Old, Royal Charter, 1670
  • Rhum – Jamaica, Demerara, Ye Old Hudson’s Bay
  • Gin – Triple Distilled

En 1987, la Hudson's Bay Distillers fut vendue à Seagram. De ce fait, les spiritueux de la Compagnie de la Baie d’Hudson ne furent plus vendus au Canada. Toutefois, le Hudson's Bay Company Blended Scotch Whiskey continue à être vendu sur le marché américain grâce à des ententes de concession spéciales avec Sidney Frank Importing.

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Avez-vous des images des bouteilles d’alcool de HBC?

Oui, nous avons des images de certaines d’entre elles mais pas de toutes. En voici quelques sources :

  • Photos :
    • Wholesale, HBC Wine & Spirit Operations, 1899, 1965, 1967 (HBCA 1987/363-W-110/1-10)
    • Wholesale, HBC - Wine & Spirits Advertisements, 1930-1970 (HBCA 1987/363-W/111/1-111)
  • The Beaver Magazine :
    • De 1935 à 1988, des annonces publicitaires pour les marques de whisky et d’autres spiritueux de la Compagnie de la Baie d’Hudson ont paru régulièrement dans The Beaver Magazine.
  • Wine and Spirit Division advertising materials, 1935-1956 (HB2007/101)
  • HBC Fall and Winter Catalogue, 1910-1911 (FC 3207.2 A8, p. 217)
  • Spirits of Tradition, by the Hudson's Bay Company, published by the Wine and Spirits Department, Beaver House, Great Trinity Lane, London, 8 pp. (HBCA E.255/17).

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Couvertures ‘Point’ de la Compagnie de la Baie d’Hudson

Que sont les couvertures ‘point’?

La Compagnie de la Baie d’Hudson a fait le commerce de couvertures ‘point’ depuis 1780 et d’autres couvertures pendant un siècle, avant cela. Les couvertures à raies multiples sont apparues en 1798. Elles ont toujours été fabriquées en Angleterre.

Les points sont les lignes noires étroites qui se trouvent dans l’un des coins de la couverture. On dit souvent qu’ils représentent le nombre de peaux de castor qu’il fallait troquer pour obtenir une couverture à l'époque de la traite des fourrures. C’est faux, car en réalité, les points indiquent la taille et l’épaisseur de la couverture. Bien entendu, plus la couverture était grande et épaisse, plus elle coûtait cher mais le taux de une contre une n’était pas souvent en vigueur. Il n’était pas nécessaire de couper une peau de castor en deux pour obtenir une couverture de 2,5 points! La valeur d’une peau de castor de qualité, ou « plue », était l’unité de valeur utilisée sur le marché de la fourrure. Toutes les marchandises et toutes les peaux (pas seulement de castor) échangées contre d’autres marchandises valaient un certain nombre de plues. Lorsque HBC a emprunté en premier l’idée des couvertures à points de la Compagnie du Nord-Ouest, son taux d’échange correspondait à une couverture de deux points contre quatre plues. Peu après, HBC a brièvement adopté un taux d’échange de une couverture contre une peau mais l’a abandonné par la suite à cause de la valeur fluctuante des fourrures.

À l’origine, les couvertures étaient vendues par tailles de un à trois points. Elles étaient en effet taillées de façon à pouvoir être portées par des hommes, des femmes et des enfants. De nos jours, comme elles sont utilisées sur des lits, les couvertures de 3,5 points sont les plus petites qui existent. Les couvertures de six points (taille pour grand lit deux places) et de huit points (taille pour très grand lit deux places) sont apparues au XXe siècle pour s’adapter aux lits modernes.

Les couvertures étaient vendues par paire jusqu’au XXe siècle. La paire pouvait simplement être pliée en deux pour lui donner une double épaisseur. Après l’avoir légèrement coupée, il était également possible de la déchirer soigneusement en deux couvertures distinctes.

Les couvertures et les manteaux de HBC étaient résistants au vent et à l’eau tout en étant « imper-respirants ». Lorsqu’ils devenaient très mouillés, ils pouvaient sécher sans se raidir, contrairement aux vêtements de peau qui avaient tendance à le faire. Ils pouvaient durer des années, comme on a pu le constater. Leur couleur blanche prédominante permettait un excellent camouflage pendant la chasse d’hiver. D’utilisations très variées, les couvertures pouvaient servir de voiles sur les bateaux et les traîneaux, ou même de linceuls. Elles pouvaient être découpées en morceaux en vue de servir d’ouate pour les cartouches.

Pour en apprendre davantage sur l’histoire des couvertures à points, ainsi que pour obtenir des réponses aux questions courantes, veuillez consulter le site Web sur le patrimoine de HBC.

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Bibliographie choisie sur les couvertures de la Compagnie de la Baie d’Hudson

  • Forest, Alison and Jill Oakes. “The Blanket Coat: Unique Canadian Dress.” Canadian Home Economics Journal, 41 (3), Summer 1991, pp. 121-127.
  • Hanson, Charles E. Jr. “Some Additional Notes on Trade Blankets.” The Museum of the Fur Trade Quarterly, 24 (4), Winter 1988, pp. 5-11.
  • Hudson’s Bay Point Blankets.” Moccasin Telegraph, Spring 1963, pp. 10 & 15.
  • Hudson’s Bay Point Blankets.” Moccasin Telegraph, Summer 1979, pp. 60-61.
  • Mackay, Douglas. “Blanket Coverage.” The Beaver, June 1935, pp. 44-52.
  • The Manufacturing Process of HBC Point Blankets.” Moccasin Telegraph, Spring 1963, pp. 11-13.
  • Plummer, I. Alfred and Richard E. Early. The Blanket Makers: A History of Charles Early & Marriott (Witney) Ltd. London, 1969.
  • Ross, Lester A. Hudson’s Bay Company Suppliers: An Illustrated Directory of British Commercial Suppliers who provided Manufacturers, Products and Provisions shipped to the Hudson’s Bay Company Columbia Department, 1821-52. Parks Canada, Manuscript Report Number 381, Volume 1.
  • Rich, E.E., ed. McLouglin’s Fort Vancouver Letters, First Series, 1825-38. Volume IV, Hudson’s Bay Record Society, London, 1941.
  • Rich, E.E., ed. McLoughlin’s Fort Vancouver Letters, Second Series, 1839-44. Volume VI, Hudson’s Bay Record Society, London, 1941.
  • Tichenor, Harold. The Blanket: An Illustrated History of the Hudson’s Bay Point Blanket. Toronto: Madison Press Books, 2002.
  • Tichenor, Harold. The Collectors’ Guide to Point Blankets of the Hudson’s Bay Company and other companies trading in North America. Bowen Island, B.C.: Cinetel Film Productions Ltd., 2002.

* Nota : Beaucoup de ces publications sont dans la Bibliothèque des Archives.

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Art commémoratif de HBC

Pouvez-vous m’expliquer la collection appelée Five Ships in Canadian History?

Le portfolio intitulé Five Ships in Canadian History est présenté dans un coffret et comprend des reproductions en couleur de tableaux illustrant cinq différents navires historiques. La Compagnie de la Baie d’Hudson a commandé les aquarelles originales auprès du peintre marin bien connu, Melbourne Smith, et a fait imprimer l’ensemble pour commémorer le tricentenaire de HBC en 1970. Les cinq navires représentés sont le Mathew, Grande Hermine, Nonsuch, Resolution et le Gjøa.

Le portfolio est composé de reproductions de 16 po sur 20 po, en couleurs pures, imprimées sur un papier d’art de grande qualité. Le coffret contient une description bilingue (en français et en anglais) de chaque illustration expliquant le type de navire représenté et son importance dans l’histoire du Canada. L’ensemble a été imprimé par la Bulman Brothers Limited, à Winnipeg.

La Compagnie de la Baie d’Hudson avait fait imprimer 3 000 de ces portfolios commémoratifs, qui furent vendus à 8,00 $ pièce. Deux milles copies supplémentaires du Nonsuch furent également produites et vendues séparément à 2,25 $ pièce.

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Pouvez-vous m’expliquer la collection appelée Historical Paintings of the Hudson’s Bay Company?

Le portfolio intitulé Historical Paintings of the Hudson's Bay Company est présenté dans un coffret contenant 14 reproductions de tableaux ayant figuré dans un calendrier produit par la Compagnie de la Baie d’Hudson et illustrant les personnes et les événements associés à l’histoire de HBC. Il a été créé à l’occasion du tricentenaire de HBC, en 1970. Les peintures originales avaient fait l’objet d’une commande spéciale et sont l’oeuvre d’artistes canadiens et britanniques connus. Le portfolio est composé de reproductions de 16 po sur 20 po, en couleurs pures, imprimées sur un papier d’art de grande qualité. Elles sont présentées dans un coffret gris spécial, muni d’un couvercle à charnière à l’intérieur duquel se trouve une reproduction de la première page de la charte de HBC. Le coffret contient aussi une description bilingue (en français et en anglais) de chaque illustration expliquant les événements et le rôle des personnes représentées. Chaque image est sous-titrée dans les deux langues. L’ensemble a été imprimé par la Bulman Brothers Limited, à Winnipeg.

HBC a fait imprimer 10 000 exemplaires de cet ensemble commémoratif. De ce nombre, certains ont été distribués aux fins de relations publiques et les autres ont été vendus dans les magasins de HBC. Certains ensembles ont été séparés par la suite dans le but de vendre les illustrations individuellement, sur demande. On pouvait encore se procurer ces ensembles en 1975 mais les stocks de HBC furent épuisés en 1979. Les coffrets se vendaient initialement à 7,98 $ chacun, puis le prix a été réduit successivement à 6,98 $ et à 3,95 $ en 1971.

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Artéfacts de la Compagnie de la Baie d’Hudson

Je possède un objet (une couverture, un fusil, une pièce, etc.) qui pourrait être lié à la Compagnie de la Baie d’Hudson. Avec qui devrais-je communiquer à ce sujet?

Si vous voulez connaître la valeur monétaire de cet objet ou si vous avez l’intention d’en faire don à un établissement public, communiquez avec le Musée du Manitoba ou avec un commerçant fiable. Les Archives peuvent fournir des renseignements généraux sur les objets de commerce de HBC (couvertures, fusils, etc.) et vous diriger vers les sources susceptibles de faire progresser vos recherches.

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À quelle époque est-ce que ma couverture de la Compagnie de la Baie d’Hudson a été fabriquée et quelle est sa valeur?

Le personnel des Archives de la Compagnie de la Baie d’Hudson ne peut évaluer la date de fabrication ni la valeur des couvertures à points. Nous vous suggérons de contacter un commerçant ou de chercher en ligne des sites d’enchères pour obtenir des renseignements sur la valeur marchande de votre couverture.

Pour plus de renseignements sur l’histoire des couvertures à points, ainsi que pour obtenir des réponses à des questions courantes, vous pouvez consulter le le site Web sur le patrimoine de HBC.

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Je possède un jeu d’images ou un calendrier qui, selon moi, pourrait avoir été créé par la Compagnie de la Baie d’Hudson. Pouvez-vous me dire s’il a de la valeur?

Le personnel des Archives ne peut pas vous renseigner sur la valeur marchande actuelle des pièces d’art documentaire. Nous vous suggérons de communiquer avec un commerçant de livres ou d’images rares, ou d’occasion, de votre région ou avec une galerie. Les sites d’enchères sur Internet peuvent également vous donner des indices quant à sa valeur marchande potentielle.

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Publications de la Hudson’s Bay Record Society

Qu’était la Hudson’s Bay Record Society (HBRS)?

La Hudson’s Bay Record Society (HBRS) a été fondée le 29 avril 1938 afin de publier des recueils de certains documents des Archives de la Compagnie de la Baie d’Hudson, notamment de procès-verbaux, de correspondance et de journaux relatant les activités commerciales et d’exploration. Les douze premiers volumes ont été publiés annuellement par la Champlain Society, sous la direction de E.E. Rich, rédacteur en chef. En vertu d’une entente conclue en 1936, la Champlain Society publie aussi un nombre limité de volumes à l’intention des membres de la HBRS, sous forme de tirage à part de sa Hudson’s Bay Company series. À cause de l’augmentation des coûts d’imprimerie pendant l’après-guerre, ce double tirage devient impossible pour la Champlain Society et elle met fin à son entente avec la HBRS en 1949. La Compagnie de la Baie d’Hudson assume donc par la suite l’entière responsabilité des publications.

De 1960 à 1983, des volumes sont publiés tous les deux ans et ne sont offerts qu’à environ 1 150 membres. La Hudson’s Bay Record Society est démantelée en 1983. Son dernier recueil, publié en 1981, est le Volume XXXIII, Letters of Charles John Brydges, 1883-89.

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Quelles ont été les publications de la HBRS?

  1. Journal of Occurrences in the Athabasca Department by George Simpson, 1820 and 1821, and Report. E. E. Rich, ed. London, 1938.
  2. Colin Robertson’s Correspondence Book, September 1817 to September 1822. E. E. Rich, ed. London, 1939.
  3. Minutes of Council, Northern Department of Rupert Land, 1821-1831. E. E. Rich, ed. London, 1940.
  4. The Letters of John McLoughlin from Fort Vancouver to the Governor and Committee, First Series, 1825-1838. E. E. Rich, ed. London, 1941.
  5. Minutes of the Hudson’s Bay Company, 1671-1674. E. E. Rich, ed. London, 1942.
  6. Then Letters of John McLoughlin from Fort Vancouver to the Governor and Committee, Second Series, 1839-1844. E. E. Rich, ed. London, 1943.
  7. The Letters of John McLoughlin from Fort Vancouver to the Governor and Committee, Third Series, 1844-1846. E. E. Rich, ed. London, 1944.
  8. Minutes of the Hudson’s Bay Company, 1679-1684, First Part: 1679-1682. E. E. Rich, ed. London, 1945.
  9. Minutes of the Hudson’s Bay Company, 1679-1684, Second Part: 1682-1684. E. E. Rich, ed. London, 1946.
  10. Part of Dispatch from George Simpson Esqr Governor of Ruperts Land to the Governor & Committee of the Hudson’s Bay Company London, March 1, 1829. Continued and Completed March 24 and June 5, 1829. E. E. Rich, ed. London, 1947.
  11. Copy Book of Letters Outward & c. Begins 29th May, 1680 ends 5 July, 1687. E. E. Rich, ed. London, 1948.
  12. James Isham’s Observations on Hudsons Bay, 1743 and Notes and Observations on a Book entitled A Voyage to Hudsons Bay in the Dobbs Gallery, 1849. E. E. Rich, ed. London, 1949.
  13. Peter Skene Ogden’s Snake Country Journals, 1824-1825 and 1825-1826. E. E. Rich, ed. London, 1950.
  14. Cumberland House Journals and Inland Journal, 1775-1782, First Series: 1775-1779. E. E. Rich, ed. London, 1951.
  15. Cumberland House Journals and Inland Journal, 1775-1782, Second Series: 1779-1782. E. E. Rich, ed. London, 1952.
  16. John Rae’s Correspondence with the Hudson’s Bay Company on Arctic Exploration, 1844-1855. E. E. Rich, ed. London, 1954.
  17. Moose Fort Journals, 1783-1785. E. E. Rich, ed. London, 1954.
  18. Black, Samuel. A Journal of a Voyage from Rocky Mountain Portage in Peace River to the Sources of Finlays Branch and North West Ward in the Summer 1824. E. E. Rich, ed. London, 1955.
  19. London Correspondence Inward from Eden Colvile, 1849-1852. E. E. Rich, ed. London, 1956.
  20. Hudson’s Bay Copy Booke of Letters Commissions Outward, 1688-1696. E. E. Rich, ed. London, 1957.
  21. The History of the Hudson’s Bay Company, 1670-1870, Vol. I: 1670-1763. E. E. Rich, ed. London, 1958.
  22. The History of the Hudson’s Bay Company, 1670-1870, Vol. II: 1763-1870. E. E. Rich, ed. London, 1959.
  23. Peter Skene Ogden’s Snake Country Journal, 1826-1827. K. G. Davies, ed. London, 1961.
  24. Northern Quebec and Labrador Journals and Correspondence, 1819-1834. K. G. Davies, ed. London, 1963.
  25. Letters from Hudson Bay, 1703-1740. K. G. Davies, ed. London, 1965.
  26. Saskatchewan Journals and Correspondence, Edmonton House, 1795-1800, Chesterfield House, 1800-1802. Alice M. Johnson, ed. London, 1967.
  27. Andrew Graham’s Observations on Hudson’s Bay, 1767-1791. Glyndwr Williams, ed. London, 1969.
  28. Peter Skene Ogden’s Snake Country Journals, 1827-1828 and 1828-1829. Glyndwr Williams, ed. London, 1971.
  29. London Correspondence Inward from Sir George Simpson, 1841-1842. Glyndwr Williams, ed. London, 1973.
  30. Hudson’s Bay Miscellany, 1670-1870. Glyndwr Williams, ed. Winnipeg, 1975.
  31. The Letters of Charles John Brydges, 1879-1882, Hudson’s Bay Company Land Commissioner. Hartwell Bowsfield, ed. Winnipeg, 1977.
  32. Fort Victoria Letters, 1846-1851. Hartwell Bowsfield, ed. Winnipeg, 1979.
  33. The Letters of Charles John Brydges, 1883-1889, Hudson’s Bay Company Land Commissioner. Hartwell Bowsfield, ed. Winnipeg, 1981.

* Nota : Beaucoup de ces publications sont dans la Bibliothèque des Archives.

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